Médecine intégrative

En préambule de sa Constitution de 1946, l’Organisation Mondiale de la Santé, énonce un principe fondamental : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

La santé se définit donc par notre capacité physique, psychique et sociale à réaliser les différentes missions que nous entendons assumer de manière acceptable dans la société.

Chaque être humain est un système complexe et multidimensionnel dont l’analyse et la prise en soin imposent une approche systémique à travers ses dimensions sociales, psychologiques, biologiques et corporelles. Tout patient doit être traité dans sa globalité et non considéré à travers un organe ou une pathologie. Les différentes fonctions et organes qui le composent sont donc indissociables, principe même de la médecine intégrative.

Elle vient compléter la médecine conventionnelle en priorisant des approches thérapeutiques non médicamenteuses avant de solliciter une médecine plus invasive. 

Afin de comprendre le processus de prévention ou de soulagement, la médecine intégrative implique une approche pluridisciplinaire afin d’évaluer les états nutritionnel, neuropsychologique, immunitaire, micro nutritionnel et génétique. Elle considère d’ailleurs, que les maladies chroniques se produisent en raison d’une modification dans l’équilibre physiologique, biologique et psycho-émotionnel du patient.  

L’équipe pluridisciplinaire va créer une synergie dans la prise en soin du patient avec lequel une relation thérapeutique et une relation de confiance vont apparaitre, tout en veillant à permettre au patient d’être l’acteur principal dans la gestion de sa santé et des soins qu’il sollicite.